Une étude inédite montre les liens étroits entre les langues étrangères et la productivité
« Les entreprises françaises ont tout intérêt à favoriser la formation linguistique de leurs salariés »
Une étude inédite du cabinet Asterès vient préciser à quel point la maîtrise des langues étrangères contribue à la réussite d’une entreprise. Intitulée « L’apprentissage des langues étrangères : un atout pour l’individu, l’entreprise et l’économie », cette étude montre qu’investir dans l’apprentissage des langues améliore la productivité du salarié, le chiffre d’affaires d’une entreprise et la balance commerciale.
Former ses salariés en langues : l’amélioration qualitative qui se traduit en résultats chiffrables
L’apprentissage des langues étrangères est effectivement un puissant moteur de croissance :
- Un salarié maîtrisant une langue étrangère gagne en moyenne 4 300 euros net/an en plus qu’un salarié monolingue
- 1,53 % d’augmentation du chiffre d’affaires d’une entreprise qui formerait 10 % de son effectif à un niveau B2 d’anglais
- Une hausse des exportations de 0,7%, soit 4,5 Mds€ de biens et de services supplémentaires par an, si le nombre d’anglophones augmente d’1% en France
« Un prestataire a tout intérêt à maîtriser la langue des marchés qu’il compte desservir »
– Nicolas Bouzou, patron du cabinet Asterès dans une interview pour le journal l’Opinion le 16/09/22
Asterès confirme également que l’apprentissage des langues étrangère provoque des bienfaits neurologiques, qui se traduisent par une productivité accrue. « Les gains cognitifs que confère le multilinguisme, comme l’adaptabilité, la proactivité et la facilité à apprendre, ont des répercussions chiffrables sur la productivité des salariés. »
Le cabinet Asterès a été mandaté par la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle, depuis Acteurs de la Compétence) pour étudier l’impact réel d’une augmentation des compétences linguistiques des actifs français, non seulement sur leur avenir individuel, mais aussi sur la productivité des entreprises et la croissance économique du pays. Le document a été rédigé par Alice Bouleau et Charles-Antoine Schwerer, économistes chez Asterès.