BTL : la formation professionnelle concurrencée par les pure-players du digital?
La formation professionnelle concurrencée par les pure-players du digital?
On peut voir apparaître des acteurs, comme Google, Apple, Facebook et Amazon et autres start-up, se lançant dans faire de chaque insatisfaction client une nouvelle idée de business.
Ces acteurs ne cachent plus leurs volontés d’agrandir leur champ d’action. En s’implantant sur des secteurs comme le tourisme, l’édition, ou même la finance. Le prochain sur la liste pourrait bien être le secteur de la formation professionnelle.
Le cabinet en conseil de transformation digitale, ICP Consulting, donne trois modes opératoires de ces acteurs pour s’intégrer sur d’autres secteurs que leur activité principale.
Le core business
C’est le fait d’intégrer le cœur d’une activité avec des avantages concurrentiels, souvent avec une nouvelle technologie en adéquation avec les attentes des clients.
Pour la formation professionnelle, certaines start-up françaises proposent des parcours de formation assemblant plusieurs modules, pour parvenir à réussir un projet ou à s’orienter vers un nouveau métier. En 2015, une de ces start-up à même ouvert le premier titre professionnel de niveau II reconnu par l’Etat, entièrement en ligne.
Ce type d’entreprise applique la stratégie de « Freemium », c’est-à-dire toucher une masse d’utilisateurs par une gratuité des services puis par la suite proposer des fonctionnalités payantes.
L’intermédiation
Certaines entreprises tiennent le rôle d’intermédiaire, en mettant en contact les clients avec une multitude d’organismes de formation et de leur acheter en ligne, par exemple, des stages courts (1 à 7 jours) sur un modèle « Booking.com ».
« Over The Top »
Ces nouveaux acteurs se veulent les garants de nouveaux services rendus possibles par la technologie. Ces ambitions peuvent se refléter, par exemple, par le récent rachat d’un spécialiste de la formation en ligne par le réseau LinkedIn. Cela permet à ce réseau de recommander à des personnes des offres d’emploi avec des compétences nécessaires, et de les mettre en relation avec différentes formations professionnelles.
Il est intéressant de voir comment l’avancée technologique de ces acteurs peut améliorer notre secteur. Cependant, chez BTL, nous pensons que la technologie doit être au service de la pédagogique et non pas l’inverse. L’aspect pédagogique reste le cœur de métier des écoles de formation traditionnelles.